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jeudi 8 avril 2010

John Pizzarelli : L'héritier du swing de Nat King Cole

Bon anniveraire Monsieur Pizzarelli ! Il vient d’avoir 50 ans tout rond…
Né le 6 avril 1960, à Paterson (NJ), New Jersey – USA, John Pizzarelli a appris à jouer de la guitare dès l'âge de six ans. « Pizzarelli » n’est pas un nom inconnu aux Etats-Unis puisque Bucky Pizzarelli, son père est une légende de la guitare jazz outre-atlantique. Depuis sa plus tendre enfance, ce petit fils d'émigré italo-américain a été bercé au swing et au jazz de Les Paul à Django Reinhardt. Il a commencé à jouer avec son père à 20 ans, avant d’oser enfin résoudre son complexe d’Oeudipe armé d’une solide technique sur sa Gibson jazz à la forme et au son reconnaissables d’entre tous… Admirez sa dextérité sur « Avalon » qui fût sans conteste le grand hit de son album de 1997 que j'écoutais en boucle comme un fou en voiture, en partant au boulot, histoire de me mettre la pèche :



Les critiques sont dithyrambiques, n’hésitant pas à comparer le trio Pizzarelli aux icônes du jazz comme le grand Nat King Cole et son orchestre. Voici les trois compères impeccablement complémentaires, prenant tour à tour leur solo de « rides » (courses) les yeux fermés :



En observant le pianiste, et plus particulièrement son maintien de main droite, je me souviens de mes premiers cours de piano, où j’apprenais à délier mes doigts avec une pièce de 5 francs sur le dos de la main…. Si elle tombait, il fallait recommencer, jusqu’à acquérir cette fameuse indépendance des doigts, qui permettrait plus tard de se déplacer avec rapidité et agilité sur le clavier en transformant chaque doigt en un marteau précis et efficace… Une torture…

Pour Pizzarelli, la comparaison à Nat King Cole est le plus beau compliment qu’on puisse lui faire. Il n’hésitait pas à dire lors de ses concerts, que s’il était musicien de jazz, et crooner, c’était parce qu’un jour il avait entendu Nat King Cole… Le voici avec l’inoubliable « Route 66 » et son jeu pianistique de trois-quart... Au passage observez la Gibson jazz du guitariste derrière Nat King Cole... C'est le même modèle que celle de Pizzarelli utilisée lors des deux vidéos précédentes, mais ... quarante ans plus tôt... Conclusion : On ne change pas les valeurs sûres...



Pizzarelli est aussi un touche à tout qui s’est essayé à la radio. Il anime des talk shows musicaux sur la « John Pizzarelli Radio de Luxe » avec humour et enthousiasme. Nat King Cole, Frank Sinatra et le répertoire américain du jazz de big band ont fait de Pizzarelli le dépositaire de la mémoire collective d’un patrimoine remis au goût du jour avec talent depuis les années 90/2000.

Ce surdoué de la "Gibson" parcourt le monde entier, souvent programmé au Japon, en Europe et aux Etats-Unis, courrez vite le voir s’il est programmé à proximité de chez vous, et que vous aimez le swing et le jazz. Il est aussi un arrangeur de talent, le voici dans une reprise bossa jazz inédite d’une chanson du Beatle George Harrison : « Here comes the sun ».

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