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dimanche 21 mars 2010

les quatre décennies de John LENNON, ou un fabuleux destin tragique

John LENNON : 1940 - 1980.
Des chiffres ronds, quatre décennies comme les quatre garçons dans le vent qui ont marqué la vie trop courte de ce rebelle désespéré qui cachait ses blessures derrière une façade de mauvais garçon insolent.

1940 - 1950 : Sans famille.

Ses parents d'abord se séparent en 1945. Alfred son père est marin, et il lui demande de le suivre jusqu'au bout du monde en Nouvelle-Zelande, il n'a que cinq ans. La scène a lieu sur une plage au nord de Liverpool quand sa mère appelle "John" et lui dit qu'il ne la reverra plus s'il part... Il quitte les bras de son père et court désespéré en pleurant se jeter dans les bras de "Julia".
Julia ne peut subvenir seule à son éducation, et elle décide de refaire sa vie. Dans les années cinquante, c'est très mal vu, le petit John sera placé chez sa tante "Mimi" et recevra une éducation attentionnée mais étouffante de conformisme. Julia, c'est sa "récréation" il voit sa mère comme on voit une "copine"...

1950 - 1960 : A la découverte du Rock.

S'il y a bien trois années charnière dans la vie de John c'est la période 1954-1957. Elvis Presley vient d'enregistrer "That's alright mama", il traîne dans la rue, se bagarre pour un rien... est renvoyé de son école pour indiscipline. Finalement, de désespoir, John sera inscrit par sa tante à l'Ecole des Beaux Arts de Liverpool. Très vite, Mimi cède à ses caprices, pour lui acheter sa première guitare. John va former les "Quarrymen", dont il est naturellement le leader, tellement il a de choses à dire, et surtout de comptes à régler. Son ami "Stu" Stuart Sutcliffe, ne le quittera plus même après le 6 Juillet 1957, date à laquelle John rencontre Paul Mc Cartney. Paul vient de perdre sa mère, l'année précédente d'un cancer, il n'a que 15 ans... lorsque Julia la mère de John, sera renversée par la voiture d'un policier, il n'aura que 17 ans. John et Paul orphelins de leur mère respective, c'est aussi cela qui explique la formidable complicité humaine du duo magique. Personne d'autre ne pouvait comprendre la douleur d'une telle perte. John évoquera le souvenir de sa mère bien des années plus tard dans l'album blanc en 1968 :



1960 - 1970 : Les Beatles
Le sort s'acharne encore sur John. Son ami Stuart meure en 1961. Julia, Stuart ont inspiré à John "In my life" :



Je ne vais pas ici décrire la folle décennie des Beatles, des milliers de livres, des centaines de films existent relatant l'épopée des "Fabfour". Non, je préfère vous parler de John, de sa personnalité.
Les Beatles, il les a voulu, il les a aimé, mais ils sont vite devenus insupportables pour cet écorché vif incompris qui préférait tourner tout à la dérision, cette notoriété débile tellement elle était massive et spontannée, et surtout lui même. Regardez cet intreview en Suède, le journaliste devient ridicule tellement John est irrévérencieux :



1970 - 1980 : Yoko Ono et Solo

C'est la décennie du repli. John va prendre le temps, respirer enfin, prendre du champ, régler ses comptes avec la vie. Il entamera une thérapie, dite du "cri primal" avec le Docteur JANOV, pour évacuer toutes les douleurs qui remontent à l'enfance et le handicapent dans ses rapports à autrui. Je voudrais dénoncer une injustice aussi. Beaucoup de fans mettent l'origine de la séparation des Beatles sur le compte de Yoko Ono. Il n'en est rien selon moi. Les Beatles étaient fatigués d'être les Beatles, et John avait besoin de Yoko, qui probablement comme nulle autre l'a compris et aimé. C'était un soutien, un repère pour John, qui a avalé bien des couleuvres, rendons lui justice. Les voici ensemble complices, défendant la cause du féminisme en 1971 :



Mais John est aussi dans l'engagement, un de ceux qui ont le mieux exprimé la lutte des classes :



En 1975, après son album de reprises "Rock n' Roll", John va prendre 5 années sabbatiques, pour élever son deuxième fils : Sean. Il reviendra en 1980, pour lancer son dernier album, avant d'être assassiné par quelqu'un dont les journalistes français spécialistes de musique ont fait serment de taire le nom. Ce déséquilibré recherchait la célébrité à tout prix, c'est ce qui a guidé son acte. Ne lui donnons pas raison... Et conservons de John le souvenir d'un rebelle poète engagé qui voulait nous aider à imaginer un monde meilleur...

20 ans après la mort de John, d'autres déséquilibrés jouent avec le sort de l'humanité. Voici un étonnant montage inspiré de l'universel message "Imagine" de John. Les "fous dangereux" dont je tairais aussi le nom passent, celui de John Lennon demeure.

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