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samedi 20 mars 2010

Chuck, Eddy & Elvis : La genèse des Beatles

Chuck Berry, Eddy Cochran, Elvis Presley...
Je devrais y ajouter Little Richard, Buddy Holly et Gene Vincent...
Les grands noms du rock n' roll des années 50 des Etats Unis. Un unviers de musique électrifiée, amplifiée qui commençait à secouer l'Amérique derrière son poste de télévision. Un temps d'avance sur la vieille Europe, celui de la culture "mass media". La télévision dans les années 50/60, c'était l'internet d'aujourd'hui. Une révolution en marche depuis qu'un certain jour de 1954, un gosse de 17 ans au regard enjôleur dépensa ses économies dans un studio d'enregistrement du Sud des Etats-Unis pour offrir un disque à sa mère pour son anniversaire... La légende d'Elvis était née. Elvis, ils en étaient tous dingues : John, Paul, George et Ringo bien sûr... LE voici évoquant ses débuts 14 ans plus tôt en 1968...



Liverpool, ville portuaire du Nord-Ouest de l'Angleterre. Un contexte populaire d'après guerre dans un pays en reconstruction, ou le confort manque encore...
Mon ami Terry vous a parlé ici lors du tout premier post de Stuart Sutcliffe, meilleur ami de John Lennon lorsqu'ils étaient tous deux étudiants aux Beaux-Arts.
John ne jurait que par Elvis Presley et Chuck Berry, dont le célèbre "You never can tell" a été immortalisé dans une scène culte du film "Pulp Fiction" de Quentin Tarantino :



Quand un jour de Juillet 1957, lors d'une fête paroissiale à Woolton, John rencontra un jeune guitariste gaucher, qui jouait et chantait à la perfection "Twenty flight rock" d'Eddy Cochran... l'histoire du rock bascula du côté de l'Angleterre.
Paul Mc Cartney et John Lennon étaient les premiers enfants du rock. Et ça ne pouvait forcément se passer qu'à Liverpool, car les marins débarqués des USA, emmenaient dans leurs paquetage des petits bijoux de vynils, qu'ils revendaient une fortune à quelques encablures du quai de débarquement...

John et Paul s'arrachaient les "imports" venus des Etats-Unis, John et Paul n'écoutaient déjà plus la BBC et sa programmation de swing sirupeux. Londres était ringarde, quand Liverpool vibrait.

John et Paul s'inspirèrent des "Everly Brothers" pour caler leurs voix à la tierce, l'une au dessus de l'autre accroupis dans le hall d'entrée de "Mendips", la maison de la tante de John, "parce que ça raisonnait", comme une enceinte de retour sur scène, ou des casques en studio comme pour mieux contrôler les harmonies de leurs jeux de voix.

Cliquez ici pour voir le hall mythique en question : Le hall de Mendips


Puis vint George, un ami de lycée de Paul, d'abord jugé trop jeune par John, mais au jeu de guitare déjà bien au point. La rencontre eu lieu au deuxième étage du bus qui les ramenaient chez eux, dans leur quartier... George exécuta "Raunchie" et John impressionné lacha "You are in !"...

Puis vinrent les années "Hambourg" 1959-1961, marquées par l'apprentissage de la scène dans les bars à putes du port, la rencontre avec Ringo qui jouait pour un autre groupe également de Liverpool, la mort de Stuart d'une hémorragie cérébrale à 21 ans suite probablement à une bagarre qui avait mal tournée. Stuart a pris un coup de pied à la tête, qu'il n'a jamais soigné, alors qu'ils souffrait de migraines régulièrement... Voici "Cry for a shadow" un instrumental enregistré par les Beatles à Hambourg. Ringo n'était pas encore à la batterie, c'était Pete Best, et Stuart était bien là.... de profil sur la photo avec le camion.



Les Beatles revinrent à Liverpool avec un solide bagage d'interprètes de scène en main.
Quand ils étaient programmés à la "Cavern" de Matthew Street, en cette année 1961, plus rien ne pouvait les perturber. Ils se connaissaient par coeur, ils pouvaient envoyer le feeling à fond, la technique instrumentale comme vocale, c'étaient les putes et les marins d'Hambourg qui les avaient rôdées... avec bagarres, jets de bouteilles sur scène, pelotages en fond de salle, roulages de pelles déshinibés... Essayez de garder votre jeu sur scène dans cette ambiance... Vous m'en direz des nouvelles ! L'école des Beatles, la voila : De l'énergie brute et des phéromones qui ne demandaient qu'à se lâcher devant un duo de beaux gosses qui avaient savamment étudié leur complicité harmonique. Les filles en étaient folles.

Alors un jour de 1961, vint traîner un disquaire de Liverpool à la Cavern, tout juste parce que deux ou trois filles excitées, étaient venues demander si il n'avait pas "un disque des Beatles" dans son magasin...

Brian Epstein allait sceller le sort du plus grand groupe de rock et de pop du monde, qui en l'espace de 8 années magiques seulement et plus de 200 chansons, allait marquer et imprimer le tempo des années 60.

Mais tout ceci n'aurait pas pu être possible sans le King... que les Beatles rencontrèrent chez lui à Graceland... tellement impressionnés qu'ils ne purent dire un mot pendant de longues minutes interminables...

Voici mes versions au piano de "A little less conversation" et une adaptation de "Return to sender" en hommage à celui qui a tout déclenché :



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