Psychédélisme, soirées kitsch et crétins mondains...

Vendredi soir... C'est le week-end...
Ce sentiment de légèreté qui nous emplit après une semaine de travail... ranger son bureau, sortir dans la rue, boire un verre avec des amis et enfin se lâcher....
Je me souviens des queues sur le trottoir des pubs en Angleterre ou les types les plus stricts en costumes bon chic bon genre de la City, se mettaient minables... le Vendredi soir... Quel contraste !

Alors j'en reviens à mon bon vieux Chris JOSS, exilé à Londres...
Pour vous présenter son clip psychédélique d'une soirée en boîte... Ambiance "kitsch" années 70 garantie. Attendez vous à voir Brett SINCLAIR "d'Amicalement vôtre" tester la souplesse de ses rotules et autres mouvements de bras synchronisés avec des coups de menton savamment étudiés de gauche et de droite...Comme pour impressionner la gente féminine tel un coq de basse-cour qui s'agite au milieu des poules enivrées de phéromones exhalant du mâle dominant... Kitsch je vous dis...



Je déteste les mondanités... les cocktails d'inauguration, les espaces fric et frime où on vient se montrer. En général ces soirées ont justement lieu le Vendredi soir... venir avec son Bristol A5 papier glacé de rigueur pour en jeter devant ses collègues de bureau, recalés à la soirée en question... Tant de superficialité m'indispose...
En revanche, j'aime beaucoup tourner en dérision les personnages qui fréquentent ces lieux branchés de la capitale imbus d'eux mêmes... forte concentration de nombrils surdimensionnés au mètre carré.
Observer leurs petits travers, décrire avec minutie leurs petites manies, leurs tics de langage... écouter le récit de leurs vacances très chères pour épater la galerie, ou encore exhiber leur bronzage, rire à gorge déployée en faisant de grands moulinets pour s'assurer d'avoir été bien vu... j'appelle ça des "crétins mondains", ou des "bécasses" au féminin.

Voici un exemple illustré par une chanson parlée du groupe allemand "Frank Popp Ensemble" qui pour la circonstance chante en français. La chanteuse joue à peine la bécasse à deux centimes d'euros, en clin d'oeil à une certaine Brigitte BARDOT surannée des années 60 :


Pour finir, à mon tour de tirer le portrait d'un personnage de fiction que je me suis inventé : "Dimitri-Paul BEGDESSON d'ISIGNY", sorte de people concepteur rédacteur dans une agence de pub parisienne en vue... Un mélange de BEIGBEDER frimeur tiré du roman "99 F" et d'ARDISSON cynique dragueur compulsif qui tape en dessous de la ceinture. Tout ce que j'aime.
Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence...