C'est l'histoire d'un groupe mythique... artisan du "rock progressif" au même titre que "Pink Floyd" ou encore "Yes"...
Des mélodies, des harmonies sophistiquées, et une pochette d'un album en 1976 invitant au rêve, à l'écoute d'un conte...
Chez GENESIS, les changements de tonalités sont fréquents, l'oreille est baladée, les morceaux sont longs parfois interminables (7 à 10 minutes), mais toujours envoûtants ou cristallins...
Les musiciens recherchent et inventent l'épopée du rock progressif, qui connaîtra ses heures de gloire durant les années 70...
"A trick of the tail" est un album à part, celui de la deuxième vie du groupe.
Peter Gabriel, l'un des fondateurs est parti en 1975, chacun prédisant que le groupe n'y survivra pas. Il manque donc un chanteur, des auditions sont programmées... et finalement c'est au batteur de GENESIS que reviendra cette charge...
Il a le look d'un marin barbu hirsute, avec son chapeau à poches rouges et sa pipe, un air de capitaine COOK... Regardez Phil COLLINS poser sa voix avec talent et nous raconter "A trick of the tail"... "Born in the lights of the city of gold..."
Mais dans "A trick of the tail", on y découvre également aussi l'une des plus belles balades jamais composées dans l'histoire du rock. La critique de l'époque et le public sont unanimes. C'est un chef d'oeuvre :
Admirez au passage la pochette de l'album puis, fermez les yeux et écoutez "Mad man moon"
Voici une interprétation classique au piano, qu'un compositeur romantique du XIXe siècle n'aurait pas reniée... C'est la magie du rock progressif, que de savoir évoquer dans la structure de sa composition le genre musical le plus classique de tous, en voici la preuve :
Mais la pièce d'anthologie que j'écoute à chaque fois avec délectation, c'est le "Squonk", en référence à cet animal mythologique... Ce morceau est envoûtant par sa structure rythmique puissante et dépouillée. Les batteurs s'éclatent sur le "TCHAK POUM POUM TCHAK, POUM POUM TCHAK, POUM POUM TCHAK"...
Le même dans sa version originale :
Depuis, Peter Gabriel et Phil Collins ont chacun évolué de leur côté...
Et finalement, ce "split" du groupe en 1975 n'aura pas porté ombrage ni à l'un ni à l'autre...
En musique comme en amour, il faut trouver le bon côté des choses... lorsqu'on se sépare.
Voici Phil Collins et GENESIS reformés bien des années plus tard, interprétant "Ripples", toujours de l'album qui pour moi reste une référence du rock : "A trick of the tail".
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